
jeudi, septembre 30, 2010
mardi, septembre 28, 2010
samedi, septembre 25, 2010
diso hevitra be ianao, détrompez-vous.
Détrompez-vous, ce n'est pas moi, un si petit écrivaillon, qui ai écrit ce si joli texte sur JJR !
Ilay fahapafantarana ilay fivohan'ny boky atoato io nadikako io.
C'est "texto", le flyer que j'ai reproduit intégralement.
Aleo ho an'i Kaisara izay an'i Kaisara, ary ho an'Andriamanitra, izay an'Andriamanitra.
Pour rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Misaotra an'i, Merci à :
- Serge Meitinger
- Liliane Ramarosoa
- Claire Riffard
- Laurence Ink
mercredi, septembre 22, 2010
Volume 1 des Oeuvres Complètes de JJ RABEARIVELO à paraître le 20/10/2010
Œuvres complètes Volume I
Le diariste—L’épistolier—Le moraliste
L’auteur
Léopold Sédar Senghor voyait en lui le « Prince des poètes malgaches ». Jean-Joseph Rabearivelo (1903-1937) entre en littérature comme on tombe amoureux. Imaginez, au début du XX siècle, au cœur d’une île en ce temps soumise à la France coloniale, un jeune homme de couleur qui découvre en lui le don de l’expression, associé à l’amour des Lettres et de la langue française. Il œuvre dès lors à se faire -en deux langues et avec quel talent !- poète, journaliste et critique, dramaturge et romancier, historien de sa tradition et traducteur de textes anciens comme de textes modernes… Rien n’échappe à son emprise créatrice. Supposez à présent que cette œuvre majeure soit restée largement inconnue ou introuvable jusqu’à ce qu’en 2008 les enfants de l’écrivain ouvrent la porte de leurs archives à une équipe internationale de chercheurs ; vous obtenez une aventure scientifique et éditoriale sans équivalent, qui livre ici ses premiers résultats.
Le livre
En ce premier volume des œuvres complètes, entièrement inédit, c’est d’abord Jean-Joseph Rabearivelo par lui-même qui apparaît. Un moraliste, à la manière de Gide. Un infatigable épistolier, en lien avec les milieux littéraires du monde entier auxquels il fait découvrir la culture et la littérature malgache. Un diariste enfin dans les Calepins bleus (1933-1937), journal intime longtemps tenu secret pour son caractère sulfureux, souvent réchappé du feu selon les mots de Rabearivelo (1/12/35) :
« Ai encore une fois velléité de brûler tous mes Calepins bleus.
En suis dégoûté – tellement c’est ou trop nu (jusqu’à montrer les os)
ou trop habillé (comme une catin âgée mais ayant toujours besoin de vivre). »
Au lecteur de se faire une juste idée de cette âpre nudité et de ces fards parfois capiteux en se plongeant dans le flux de cette vie écrite !
L’équipe de recherche